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 Edguy - Fucking With F***

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Awaits
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Awaits


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Edguy - Fucking With F*** Empty
MessageSujet: Edguy - Fucking With F***   Edguy - Fucking With F*** Icon_minitimeDim 25 Oct - 9:36

Edguy - Fucking With F*** Fucking%20with%20F%20Live


1. Catch Of The Century
2. Sacrifice
3. Babylon
4. Lavatory Love Machine
5. Vain Glory Opera
6. Land Of The Miracle
7. Fucking With Fire
8. #cd 2#
9. Superheroes
10. Save Me
11. Tears Of A Mandrake
12. Mysteria
13. Avantasia
14. King Of Fools
15. Out Of Control

Enregistré le 3 novembre 2006 durant la tournée mondiale "Rocket Ride" au Credicard Hall à Sao Paulo au Brésil, "Fucking With Fire" a pris deux ans et demi à arriver dans les bacs. Ce show correct de 98 minutes est une copie presque conforme du DVD sorti quasiment en même temps ; seul le solo de batterie en plein milieu a été rayé pour offrir deux rondelles gravées de sept longues et, ô surprise, accrocheuses pièces.

L'album le plus représenté est évidemment "Rocket Ride", le contraire aurait été surprenant. Malgré le peu de recul des amateurs, ils réagissent bien à ces nouveautés moins véloces que les grands morceaux-phares du groupe, autrefois plus vitaminés. Et malgré le peu de vécu de ces plages, elles passent bien. Admettons que "Rocket Ride" n'est pas le pire album d'EDGUY, donc les Allemands pouvaient grimper sur les planches avec panache, le vent de sympathie ayant propulsé leur fusée dans de lointaines galaxies. "Superheroes" et son refrain inattaquable, "Catch Of The Century, qui ouvre le bal, "Sacrifice", "Save Me" et, bien entendu, "Fucking With Fire", ont donc été retenues pour apparaître sur ce souvenir.

Outre cette set-list discutable (laquelle ne l'est pas ?!), la durée interminable de certains morceaux aurait pu être tronquée pour laisser de la place à trois ou quatre autres bombes de la formation. C'est le principal agacement. Ça et le virage Heavy d'EDGUY, qui essaie avec difficulté de se faire adopter par les purs et durs de la première heure. Au moins sont-ils toujours ensemble après toutes ces années, signe que le changement de cap est endossé à majorité… Les Teutons nous offrent toutefois un petit «cover» d'AVANTASIA avant la fin, question d'être «original». Mais bon, ça ne ruera pas plus dans les brancards… On aura tôt fait de boucler ce double album.

Un live n'étant efficace que si… 1) la musique est vachement bonne ou 2) le ou la frontman assure vachement, la performance de Tobias Sammet, vétéran de la scène et figure emblématique du Speed allemand, ne saurait être passée sous silence. Surtout qu'il tient ce show sur ses épaules en s'éclatant comme un enfant avec la foule. Le quatuor qui l'accompagne lui sert essentiellement de gardien…

Les moments sympas sont légion : You got some cigarette's lighter or mobile phone ?, demande Sammet avant que ne commencent les notes au clavier de "Land Of The Miracle", le clin d'œil brûlé à Ozzy, le «jeu de l'onomatopée» à la fin de "Babylon", qui permet au public brésilien de s'échauffer les cordes vocales à satiété avec une compétition de beuglement… De toute beauté. Et vous vous fendrez la gueule lorsque Tobias se foutra de la leur… Quel bouffon ce mec, il sait mettre le party, on peut pas lui enlever ça ! Ce qui m'a séduit également, et que certains trouveront peut-être niaiseux, sont les pointes qu'il fait à l'Europe en pleine Amérique du Sud ; il invite visiblement les Brésiliens à montrer à sa mère nourricière qu'elle n'est pas la seule à vibrer à ses mélodies et refrains ratoureux et fédérateurs tels que "Lavatory Love Machine" (encore une séance de chanson à répondre avec le public) et "Tears Of A Mandrake", toujours aussi jouissive, en live et sur album. EDGUY joue la carte de la flatterie et c'est bien comme ça.

On a droit à tous les clichés du live, car s'il y a quelque chose qui ne changera jamais avec les shows, c'est ça. Je vous conseille d'écouter jusqu'aux dernières secondes du rappel avec l'excellente "Out Of Control" (du skeud légendaire "Vain Glory Opera", dont la catchy et incontournable pièce-titre est bien rendue sous la chaleur) où une jeune fan crie ce que toutes les groupies de ce monde rêvent d'hurler à leur rocker favori. Certaines le font en montrant leurs seins, d'autres avec une expression d'excitation mêlée à de la résignation sur le visage, mais la plupart le font parce qu'elles sont défoncées et malheureuses en amour. Messieurs, si votre nana vous fait le même coup, vous savez quoi faire avec son joli popotin…

EDGUY charme toutes les demoiselles avec ses titres sirupeux tels que "Save Me", archétype de la balade de formation Speed/Heavy, aux paroles simples et opérantes, qui fonctionnera ad vitam en spectacle. Ne serait-ce que pour faire chanter le public, tempérer le climat ou réchauffer les cœurs avides de fleurs parmi la sueur, la bière et la marijuana.

En résumé, un bon live, sans vraiment plus. Un live Heavy, pas Speed, désolé pour les inconditionnels des monuments cités plus haut. Ça vaut la peine d'être écouté, surtout pour l'énergie déployée par Sammet.
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